J’ai vu mes parents passer leur temps… à travailler. D’abord comme ouvriers puis à leur compte. Ils ont créé leur entreprise de tricotage à façon. Seuls, puis avec 2 personnes, puis 3, 4, 5… enfin 18. Leur vie c’était « l’atelier » : Le travail et … rien d’autre. Si, quelques invitations d’amis (des comme eux, à leur compte). Les vacances ? on verra plus tard. Le cinéma, le théâtre, les sorties ? plus tard vous dis-je ! Les restaurants ? pour les grandes occasions, plus tard quoi.
De « plus tard », à « après », de « prochainement » à « mais si je te promets ! »… la vie est partie. Enfin la « leur ». Car elle, elle continue, avec ou sans nous, elle avance.
La vie ? C’est à nous de la prendre, de la saisir au vol, d’en faire l’expérience totalement.
Cela je l’ai appris bien plus tard. Ouf… pas trop tard : il n’est jamais trop tard pour vivre, quand tu es encore vivant.
En effet j’ai commencé le début de ce qui est appelé « carrière professionnelle » avec le modèle de mes parents. Avant TOUT, travailler, dur, tout le temps, ne penser qu’à ça, ne parler que de çà…
Puis, des relations à peine commencées et déjà finies aux temps de solitude comme règle de vie, des blessures à répétition aux ruptures de ligaments, du surpoids au cancer, des incompréhensions aux divorces, comme le souligne très justement Jung, la vie remet devant toi ce que tu n’as pas compris autant que nécessaire… avec comme choix simple : la mort dans l’inconscience de ta responsabilité sur toi puisque « c’est de la faute des autres… ces cons » ou la transformation de toi par la conscience de ce que tu es, de ce que tu fais, de ce que tu n’es pas, de ce que tu n’as pas à faire.
Quand, un jour, te prends la prétention, qui peut être légitimement tout à fait nécessaire, de transformer le monde, « d’impacter les autres » comme il se dit aujourd’hui, fais-le en conscience de ce que tu es : un homo sapiens, parmi les autres, qui est, pour l’instant, vivant. Cet homo sapiens, qui se fait appeler X ou Y, a un potentiel illimité et peut (doit !) être utile au monde, créer une entreprise, gagner de l’argent, cela est très bien. Aucun a priori négatif, bien au contraire, l’outil « argent » est indispensable pour agir dans ce monde, pour marquer une valeur.
Le problème, pour toi, pour tes proches, pour ton entreprise, pour tes collaborateurs, vient quand tu commences, toi manageur, à te prendre pour quelqu’un d’autre, pour quelque chose d’autre, avec du pouvoir. Tu souffres, tu n’es pas bien, en silence, seul, avec du pouvoir. Tu perds la conscience de ton humanité, et prends l’illusion d’être puissant et de tout savoir, avec du pouvoir. Tu te laisses alors flatter par ceux qui ont d’autres intérêts, pour eux, tout aussi inconsciemment, avec du pouvoir.
Et avec ce pouvoir… tu déverses sur les autres, tu fais souffrir, tu emmerdes, tu exiges, tu rabaisses… très souvent inconsciemment… parce que « la fonction, la responsabilité, les résultats, le… la… l’exigent !!! » Ben tiens.
C’est ainsi que nous avons perdu la conscience de la réalité objective du monde, pour vivre dans une réalité imaginaire qui, aujourd’hui, tue la réalité objective sur laquelle nous vivons : notre terre.
C’est ce qui m’a mobilisé, de l’intérieur, par évidence, à l’impérieuse nécessité d’agir.
Après la création et la reprise d’entreprises, après la direction générale d’organismes privés et publics, après des échecs riches d’enseignement et des réussites toujours collectives, j’ai créé CybernArt avec la solide ambition de participer à la transformation dont l’être humain et la société humaine ont besoin.
Nous devons transformer le monde. Pour survivre puis revivre.
Nous devons, pour cela, transformer les entreprises. Elles sont les moteurs principaux aujourd’hui dans la société humaine.
Nous devons, ensemble, transformer les manageurs. Ils sont les acteurs clé de cette transformation.
De toutes mes expériences de vie, de l’intelligence humaine, dont tout le monde dispose, que j’ai nourrie et entrainée par cette vie que je vis, de tous les apprentissages reçus des autres, formellement ou non, des travaux de recherche que je mène comme praticien-chercheur au cnam et ailleurs, j’ai construit une véritable technologie de management-coaching de transformation pour le manageur. A partir d’une base scientifique, d’une ingénierie complète, d’une méthode apprenante, de programmes transformatifs, j’aide à transformer votre entreprise et à vous transformer vous, car l’un ne va pas sans l’autre.